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Relations Internationales

Le service volontaire européen, une autre façon de voir l'Europe !

Avec la mise en place de la libre circulation des personnes en Europe, de nombreux programmes d’échanges sont nés. Andra Jelle et Paula Lorente sont deux jeunes, respectivement estonienne et espagnole et sont assistantes pédagogiques en langue au lycée Fonlabour. Elles sont en France dans le cadre de leur service volontaire jeune. Ce programme, peu connu dans l’hexagone, est réservé à des jeunes de moins de 30 ans. Il permet à toute société ou organisme, souhaitant créer un projet à but non-lucratif, de faire appel à des jeunes venus des quatre coins de l’Europe. Pour les volontaires, c’est une fabuleuse occasion de «découvrir la langue et la culture d’un pays» selon Paula.

Au lycée Fonlabour, elles sont chargées d’assister les professeurs de langue pendant leurs cours. «Les élèves sont plus motivés avec nous» commente Paula. «Pour eux nous sommes comme des exemples» ajoute Andra. «Les professeurs disent toujours aux élèves de voyager et nous, on vient leur montrer que c’est possible.»

Une expérience enrichissante

En plus de pouvoir appréhender une nouvelle culture, c’est une façon pour elles d’acquérir une expérience professionnelle. Les deux souhaitent en effet devenir professeur de langue. Mais les offres de projets ne s’arrêtent pas qu’au domaine éducatif. «Il y a beaucoup de projets différents dans tous les pays de l’Europe. Le plus important c’est de trouver un projet qui te plaît», d’après Andra. Animations sportives, culturelles ou encore associatives, le choix est large. Mais surtout elles apprennent à s’adapter à de nouvelles conditions de vie. «On a découvert Albi et il n’y a pas beaucoup de gens qui parlent anglais ou espagnol. Cela nous a forcés à parler français» analyse Paula.

Une opportunité de voyager

Mais le service volontaire jeune (SVJ) leur permet également de voyager. Le dispositif est un moyen de se déplacer très facilement. «Si tu ne veux y aller, il n’y a pas d’excuses» affirme Paula. Des aides à la mobilité sont mises en place pour les volontaires. «Cela dépend des projets mais le logement est toujours pris en charge et on peut avoir aussi de l’argent de poche» explique Andra.

Avec Erasmus, c’est une autre façon de découvrir un autre pays d’Europe pour les jeunes.

Une délégation française en Colombie !

Dans le cadre d’un échange de coopération internationale, le lycée Albi Fonlabour est engagé dans un partenariat avec le SENA qui a de nombreux lycées agricoles et professionnels sur tout le territoire colombien.

Une délégation française est partie visiter quelques-uns des centres de formation pour valider la possibilité d’envoyer nos élèves et nos étudiants en stage et de recevoir à notre tour des stagiaires colombiens sur Albi.

Notre périple a commencé par la visite des centres de Buga et Tulua del Valle del Cauca. Ces deux centres spécialisés en agriculture sont très étendus, diversifiés et tous en appui aux jeunes agriculteurs de condition sociale défavorisée de la région de Guadalajara de Buga. Comme les autres, la priorité est donnée à la pratique et dans toutes les unités que nous avons visitées, outre la parole de l’instructeur, un jeune nous présentait sa formation, son travail avec grande fierté et intérêt.

Lors de ces visites, nous avons rencontré le représentant universitaire et scientifique de l’ambassade de France à Bogota, les directeurs et divers acteurs municipaux et régionaux. Nous avons ensuite visité le centre du Sénat spécialisé dans la production de café. Ce centre se situe dans la région du Quindio à Armenia. Cet établissement est très moderne. A nouveau, il se base sur les mêmes critères de formation pour les apprenants, à savoir une large période quotidienne en pratique dans les différentes unités de production.

Tous ces centres sont disposés à accueillir nos jeunes. L’accueil fut exceptionnel, avec un large investissement des jeunes.

Nous sommes ensuite partis sur Montería (Région caribéenne) où le climat est très différent, une région sèche et très chaude (39 degrés lors de notre visite), mais toujours un accueil très chaleureux et une équipe pédagogique prête à accueillir nos élèves sur les thématiques de la pisciculture, la polyculture, l’élevage et les cultures tropicales spécialisées comme l’ananas.

Le quatrième jour, nous avons  visité le dernier centre du SENA, qui se trouve à 30 km au nord de Bogotá dans la région du Cundinamarca. Il s’agit du Centre de biotechnologie agricole de la Mosquera. Plus urbain pour s’adapter à l’évolution des dernières décennies de la région, il  fonctionne sur le même principe d’unités pédagogiques avec une grande diversité de productions (vaches laitières, chèvres, porcs, volailles mais aussi gestion de l’eau, horticulture…). Sa diversification permet de répondre à la demande du contexte économique et social. Il répond aux objectifs du SENA, à savoir une Formation Professionnelle Intégrale qui articule la technique et l’humain. L’apprentissage se fait par projets et la formation par compétences pour développer les compétences de travail en fonction du secteur.  Il s’agit de prendre en compte l’individu dans sa globalité, d’accorder toujours une grande place à la pratique (70%) « Aprender Haciendo » (« Apprendre en faisant ») à travers la formation et avec d’autres organismes tels que SENNOVA, le fond entreprenarial…

Dernière étape à l’Ambassade de France et à l’Alliance Française pour rendre compte de la mission, évaluer, envisager les perspectives et confirmer le positionnement de nos jeunes.

Témoignage Stéphanie Tranier – Enseignante (mars 2019)

Les BTS ACSE de Fonlabour en Laponie !

(Année scolaire 2018/2019)

 

Les étudiants en BTS ACSE du lycée Albi Fonlabour ont construit un projet de voyage d’étude en Finlande afin d’échanger avec des professionnels, sur l’impact du réchauffement climatique sur les élevages.  Ce projet s’inscrit dans leur parcours de formation. Les étudiants, en tant que futurs professionnels du monde agricole, devront être capables d’adapter et de faire évoluer les systèmes de production pour maintenir et valoriser toutes les potentialités des agro écosystèmes et ainsi limiter les phénomènes d’irréversibilités (épuisement des ressources et surexploitation des milieux, maintien de la diversité biologique intra et multi-spécifique, etc.) et collectivement, à la lutte contre le changement climatique.

 Leurs premiers contacts se sont déroulés en Laponie, à Rovaniemi,  avec une exploitante « Sami », qui élève des rennes. Cet élevage traditionnel commence à souffrir des modifications du climat, notamment, de la sècheresse en été, comme nos élevages locaux.

D’autres rencontres ont eu lieu dans la région de Savonia, au sein de l’université d’Iisalmi où les étudiants des deux pays ont pu mutualiser leurs expériences professionnelles et culturelles.  Ce tour de la Finlande en 7 jours restera une expérience unique pour les étudiants.

 

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